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LA PROVENCE - AIX - dimanche 27 mars 2016

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78 ACTU - mardi 22 mars 2016

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“L’Odysée de l’empathie” est un film d’investigation sur la violence éducative ordinaire et la parentalité positive. A travers la neuroscience, le témoignage de 15 personnalités, la présentation d’initiatives, ce documentaire est une plaidoirie pour la bienveillance envers les enfants. Ce film est déjà un succès puisqu’il a été diffusé dans près de 26 villes de France et financé de manière participative à hauteur de 50 000 €.
Ce vendredi 25 mars, l’association Parlons-en le diffusera gratuitement à Chambourcy. Plus de 100 personnes sont attendues à la salle Hubert-Yencesse.
Mario Viana, chef-monteur, et Michel Meignant, médecin et cinéaste-ethnologue, amis depuis 20 ans, ont coréalisé “L’odyssée de l’empathie”, leur 9e film scientifique. Entretien avec Mario Viana.
 
Pour quelles raisons avez-vous coréalisé ce documentaire ?
Avec Michel Meignant, nous faisons des films dits scientifiques, depuis une vingtaine d’années. Un jour Michel m’appelle et il me dit « as-tu entendu parler de ce chiffre officiel : 700 enfants meurent chaque année en France des suites de violences familiales ? ». Je n’en savais rien ; pour moi c’était trop énorme, impossible. Du coup nous nous sommes dit que nous devions réagir.
De là est venue l’idée de réaliser le film “L’Odyssée de l’empathie”.  Nous avons commencé nos recherches pour comprendre pourquoi les hommes sont si violents, à l’aide des neurosciences. Grâce à cette approche scientifique, tout change : nous allons au-delà des systèmes de croyances.
Ce film est distribué et financé de manière participative : nous avons récolté près de 50 000 euros sur une plateforme de financement participatif. Nos donateurs ont ensuite permis la diffusion de ce film dans plus de 26 villes. Après chaque projection, Michel Meignant et moi-même sommes là pour participer aux débats. Cela fonctionne très bien depuis le début, novembre 2015.
 
Quel est le message de votre film ?
Il est double : expliquer pourquoi on est si violents et démontrer les façons d’arrêter cette violence éducative ordinaire, à l’aide d’une parentalité positive, d’une éducation bienveillante. Ce changement, ce comportement non-violent, peut commencer pour un enfant dès sa période in utero.
Mathieu Ricard, Pierre Rabhi, Catherine Gueguen, Isabelle Filiozat, et d’autres intervenants témoignent que le changement est possible. En étant des parents bienveillants, l’enfant sera à son tour bienveillant envers lui-même et les autres. Avec cette parentalité, on n’est plus dans la domination, mais dans l’empathie, le réconfort, le partage.
Elever son enfant dans la bienveillance, sans pour autant qu’il soit considéré comme un enfant roi, lui permet de sécréter de l’ocytocine (un neuromodulateur, une chaine d’acides aminés, ndlr) dite « hormone de la bienveillance ». Cela aura des conséquences positives pour lui, pour l’adulte qu’il deviendra, pour ses parents, la nature, etc. Cette éducation déclenche véritablement un cercle vertueux.
Il faut donc absolument éviter toute violence physique et psychologique, sur les enfants. Malheureusement, cela est encore autorisé par la loi française, les parents ayant un droit de correction. C’est très important de savoir que 48 pays dans le monde, dont 29 en Europe, ont déjà voté des lois pour protéger les enfants de punitions corporelles. La France est en retard sur ce point. Sur ce sujet, notre film est militant, basé sur le désir de faire changer la législation française sur les violences éducatives faites sur les enfants.
 
Quelles initiatives avez-vous mises en avant pour démontrer les vertus d’une parentalité positive ?
Lors de notre film d’investigation, nous sommes allés en Namibie, voir le peuple des Bushmen, vivant de la chasse et de la cueillette.  Ils sont dans un schéma complètement altruiste. Ils n’ont pas de police, ni de chef. Chez-eux, le mot orphelin n’existe pas, ils ne savent pas ce que cela veut dire. Quant on leur a demandé s’ils frappaient les enfants, ils ne comprenaient pas ce que nous leur demandions et trouvaient que notre question n’avait pas de sens.
Nous sommes aussi allés au Congo, étudier les bonobos. Ces singes sont paisibles et non infanticides, contrairement aux chimpanzés. Les bonobos vivent dans une grande harmonie. Leur particularité c’est qu’ils fonctionnent selon une société matriarcale.
Nous montrons l’école de Sophie Rabhi-Bouquet. Elle a une classe unique pour le primaire et une classe unique pour le collège. Dans cet établissement, il n’y a pas de note, ni de punition. Les enfants y ont une plus grande liberté d’apprentissage. Cela leur n’empêche pas d’obtenir des bons taux de réussites.
“L’Odyssée de l’empathie” est une petite goutte d’eau. J’espère juste que ce film permettra de réveiller les consciences et faire changer les mentalités. Ce serait déjà énorme.
Propos recueillis par Thomas Masson
 
Pratique : diffusion du film vendredi 25 mars à 20h30, dans la salle Hubert-Yencesse de Chambourcy. Entrée libre. Réservation par mail (asso.parlonsen@yahoo.fr). En présence de Mario Viana, le coréalisateur.

Chambourcy, Thomas Richardson

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LA VOIX DU NORD - Le 17 novembre 2015

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LA VOIX DU NORD - Jeudi 5 novembre 2015

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Voix du Nord


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